La crise, l'euro, la dette continuons le débat : Utiliser l'euro pour dépasser la domination capitaliste - commentairesLa crise, l'euro, la dette continuons le débat : Utiliser l'euro pour dépasser la domination capitaliste2012-01-01T19:50:30Zhttps://www.test.lepcf.fr/La-crise-l-euro-la-dette#comment4322012-01-01T19:50:30Z<p>Le <span class="caps">PCF</span> veut-il se mettre en conformité avec les aspirations populaires<small class="fine d-inline"> </small>? Les ouvriers sont pour la sortie de l'euro... Et on les abandonne au <span class="caps">FN</span>.</p>
<p>Autre argument fallacieux de la direction (et aussi de l'Huma, qui fait chaque jour un article pro-euro) : les banques, à travers leurs bilan, seraient mises en difficulté avec la sortie de l'euro... Elles auraient des besoins en capital importants. Comme si nous ne les nationalisations pas<small class="fine d-inline"> </small>!!! Encore un exemple que le pôle public est en totale apesanteur avec la réalité économique concrète...</p>
<p>Tout se tient dans le programme de sortie, par la gauche, de l'euro. Par contre, les pro-euro auront bien du mal à expliquer comment ils comptent «<small class="fine d-inline"> </small>changer l'euro<small class="fine d-inline"> </small>», monnaie créée pour attirer les capitaux en zone européenne.</p>La crise, l'euro, la dette continuons le débat : Utiliser l'euro pour dépasser la domination capitaliste2011-12-24T16:41:45Zhttps://www.test.lepcf.fr/La-crise-l-euro-la-dette#comment4282011-12-24T16:41:45Z<p>Le raisonnement de la section économique du <span class="caps">PCF</span> n'est pas si bien huilé... Tout d'abord, le fait que la direction liquidatrice du <span class="caps">PCF</span> leur ouvre largement les portes des fédérations et sections pour répandre cette propagande sur la non remise en cause de l'euro et toutes les illusions que cela comporte, devrait leur faire poser question. Il n'y a d'ailleurs pas grande différence d'analyse entre celle de l'ensemble de la «<small class="fine d-inline"> </small>gauche de la gauche<small class="fine d-inline"> </small>» à la gauche bien pensante, et celle que nous propose la section économique.</p>
<p>Un des seuls arguments pour nous faire croire que la sortie de l'euro serait catastrophique, c'est de nous dire que la dette étant contractée en euro, il serait impossible d'en sortir, car son remboursement serait prohibitif. C'est exactement le même argument que j'entends dans la bouche de tous les européistes, <span class="caps">UMP</span> compris. Or il conviendrait de se poser la vraie question concernant la dette. Pourquoi la direction du <span class="caps">PCF</span> ne nous dit pas qu'elle est illégitime<small class="fine d-inline"> </small>? Si l'on regarde la totalité des intérêts payés par la France aux banques depuis la date fatidique de 1973 (loi scélérate de Giscard-Pompidou de janvier 1973), ces derniers correspondent au montant de la dette actuelle, environ 1400 M<sup class="typo_exposants">ds</sup> d'euros<small class="fine d-inline"> </small>! Il y a certainement quelque chose à faire pour décrypter cette dette et refuser d'en payer une bonne partie. En ce qui concerne les banques, le fameux pôle bancaire public de la direction du <span class="caps">PCF</span> et du «<small class="fine d-inline"> </small>programme partagé<small class="fine d-inline"> </small>» (par pas grand monde...) ne correspond à rien. Il faut réclamer la nationalisation complète des banques et non pas rester dans le flou<small class="fine d-inline"> </small>; le paragraphe relatif à cette question dans le «<small class="fine d-inline"> </small>programme partagé<small class="fine d-inline"> </small>» est assez ubuesque. Mais le mot nationalisation reste tabou, car il remet en cause l'acceptation du système appelé Union européenne.</p>
<p>En fait, tout cela repose sur le refus de remettre en cause l'Union européenne ou en tous cas sur l'incompréhension de ce qu'elle est, une création du capitalisme au service de son développement, c'est-à-dire de l'accumulation capitaliste. Il faudrait que la section économique du <span class="caps">PCF</span> se replonge dans les fondamentaux du marxisme pour que la lumière soit... Tout d'abord, sur le plan historique, ce que nous raconte Durand n'est que baliverne. Certes, il y a bien des contradictions entre impérialismes, mais pas au point de nous faire croire que l'euro s'opposerait au dollar et que le retour à une monnaie nationale lui déroulerait le tapis rouge. Car historiquement, la création de l'Union Européenne a été soutenue à bout de bras par les Etats-Unis. L'ambassadeur de ce pays était au courant de sa création (<span class="caps">CEE</span>) avant le gouvernement français... Il n'y a bien que cet ectoplasme idéologique qu'est Francis Wurtz pour faire appel à ses créateurs, Robert Schumann, le fasciste et représentant du patronat et Jean Monnet, l'agent des <span class="caps">US</span>. Nous devons nous réapproprier l'histoire et regarder désormais lucidement la réalité en face : l'<span class="caps">UE</span> est bel et bien une machine à broyer les peuples et à tuer la démocratie. Et les <span class="caps">US</span> l'ont façonnée telle qu'elle est, avec une Allemagne dominante.</p>
<p>Toute l'histoire économique de l'<span class="caps">UE</span> est au service de l'accumulation capitaliste. Traité après traité, les capitalistes ont petit à petit détruit les structures bancaires nationales, les frontières, non pas pour la libre circulation des hommes, mais pour celle des capitaux et de la main d'œuvre bon marché pour casser les acquis sociaux. L'euro est la monnaie des capitalistes. C'est la monnaie de l'accumulation capitaliste : l'euro cher est fait pour cela et pour leur permettre de casser le coût du travail. Il faut vite s'en défaire.</p>La crise, l'euro, la dette continuons le débat : Utiliser l'euro pour dépasser la domination capitaliste2011-12-22T16:01:49Zhttps://www.test.lepcf.fr/La-crise-l-euro-la-dette#comment4272011-12-22T16:01:49Z<p>le raisonnement bien huilé de la section éco néglige complètement les aspects politiques du problème : l'euro est géré par des puissances qui ne veulent pas y voir une devise alternative au dollar mais au contraire un instrument de contrôle politique des peuples. or pour détourner l'euro il faudrait établir un rapport de force sur un terrain, les 27, nettement plus défavorable que le terrain national. Bien sûr il ne faudrait pas rembourser la dette en euro mais en francs (on est un pays souverain tout de même<small class="fine d-inline"> </small>!) (ou faire carrément défaud) .Pour payer le reste il faudrait instaurer une taxe révolutionnaire sur les propriétaires (ce qui aura l'avantage de débloquer le marché immobilier<small class="fine d-inline"> </small>!). On dirait bien qu'on est en 1788 et bien autre chose que l'euro va valser.</p>
<p>Mais de toute manière il faut retrouver le contrôle national de la monnaie, attribut indispensable de la souveraineté sans laquelle il est impossible changer les choses on se demande pourquoi on fait de la politique.</p>
<p>et même si <span class="caps">JM</span> Durand avait raison, la seule manière d'imposer le rapport de force en question est justement d'agiter le menace de sortie de l'euro.</p>
<p>franchement je crois que la stratégie des amis de Nicolas Marchand conduit à une impasse, à la conservation d'un <span class="caps">PCF</span> de plus en plus coquille vide. un <span class="caps">PCF</span> pour l'euro. un <span class="caps">PCF</span> qui tourne le dos aux classes populaires.</p>