Pour la paix en Syrie, agir contre l’entreprise impérialiste d’asservissement et de dissolution du pays : On ne pourrait que souscrire si la suite n’avait pas tendance à renvoyer les protagonistes dos à dos.
Si les droits sont déniés aux femmes dans les monarchies du globe, de témoignages directs il n’en est pas de même en Syrie, pays laïc ou les différentes confessions cohabitaient sans heurts.
Peut-on raisonnablement reprocher au régime syrien de ne pas avoir engagé les réformes en temps utile alors que la gauche française est incapable de formuler une seule proposition réaliste de sortie du marasme dans lequel nous nous trouvons ?
Les combats cesseront lorsque les protagonistes déposeront les armes mais les rebelles encouragés et armés par l’impérialisme occidental et ses alliés n’en ont pas l’intention et pour cause, ils refusent même de s’asseoir à la table de négociation. En attendant le gouvernement Syrien doit être doté des moyens qui lui permettent de résister à l’agression venue de l’extérieur.
Il est vain de penser pouvoir infléchir, sans une action résolue, la position de la majorité PS, Hollande n’a-t-il pas retenu comme conseiller pour le Moyen Orient l’ancien chargé des affaires internationales à L’ONU de Sarkozy ! Pour cela il est indispensable d’énoncer clairement leurs responsabilités. Ce sont les clones de ceux qui, élus pour faire la paix en Algérie y ont envoyé le contingent avec le bilan que chacun devrait connaître.
En Syrie l’enjeu n’est pas tellement le pétrole mais le contrôle des réserves de gaz, énergie du vingt et unième siècle et de ses voies d’acheminement, l’affaiblissement de l’Iran, l’encerclement de la Russie et de la Chine et la maîtrise des réserves naturelle naturelles de la planète.
Soit nous sommes complices soit nous nous y opposons. Qui sommes-nous pour prétendre donner des leçons de démocratie alors que nous vivons sous la dictature du capital dont les victimes se chiffrent par centaines de millions. Sans même tenir compte des conflits armés la malnutrition et la maladie font chaque année plus de 40 millions de victimes alors que 1800 milliards de dollars sont consacrés officiellement aux dépenses militaires. Si Saddam Hussein avait eu des armes de destructions massives Il serait encore en vie et les femmes ne porteraient pas le tchador.