Pour une union des communistes, pour un parti du prolétariat. Pour rassembler il faut clarifier les débats.

, par  Bernard Gilleron

Le 15 janvier 2015 à 13:23, par Bernard Gilleron En réponse à : Pour une union des communistes, pour un parti du prolétariat. Pour rassembler il faut clarifier les débats.

Ayant vu ma demande de ré-adhésion au PCF de Lille refusée au motif de mes propos internautiques, donc publics, je ne parle qu’en qualité de citoyen-communiste.
Dans le débat sur les sans-papiers, et le soutien à leur apporter ou non me semble être un désaccord qu’on doit écarter parce qu’il divise inutilement. Économiquement(c’est ma formation), il est certain que la position de Gilles est juste. Elle n’en reste pas moins marginale au regard de qui s’y associe : les Comités de sans-papiers, le soutien de quelques permanents locaux du PCF (qui FdG ou centristes de l’ANR comptent pour du beurre sur la question : ils sont seuls aux manifs, aucun militant n’y va, j’en ai fait l’expérience à Lille)
Quand au soutien critique ou non à la politique intérieure chinoise il n’est pas non plus utile de se diviser sur la question : la Chine fait de toutes façons, ce que décident ses instances dirigeantes, sans notre avis.
La Russie le cas est différent ce n’est plus un pays socialiste. Il ne demande pas non plus l’avis des communistes français, mais celui des communistes russes : soutenons-les !
Dans l’un et l’autre cas ce sont des cibles, donc des adversaires résolus de l’impérialisme étasunien qui dicte sa loi au monde entier.
La logique la plus élémentaire pour moi, consiste -à rebours des médias (Humanité comprise)- à ne pas les agresser plus qu’il ne le sont déjà, dans leur politique extérieure.

Les désaccords sur ces questions sont légitimes et peuvent être débattus mais ne doivent pas retarder l’Union des Communistes sur des bases non réformistes.
Apparemment il semble acquis dans le réseau qu’il faut se résoudre à la scission d’avec les réformistes, et s’unir avec les communistes déjà partis au fil des congrès (je ne rappelle pas les groupes, tous les connaissent).

Cette recomposition me semble inévitable, mais j’en crains les conséquences si dans le même temps un PARTI COMMUNISTE non pas « de nouvelle génération », mais pour le coup fidèle à son histoire et a Marx et Lénine,
Ce parti reprendra le cours de son action, interrompue malencontreusement après le Rapport Krouchtchev, et la valse-hésitation au sein de la direction (déjà gangrenée) du PCF qui s’en est suivie : euro-communisme, puis soutien à l’intervention en Afghanistan, pour aboutir à la désastreuse et mortifère Union de la Gauche.

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