Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

, par  Francis Velain

Le 27 février 2018 à 11:02, par Francis Velain En réponse à : Le communisme, un mouvement dont il faut prendre soin

Ce rapide échange renvoie finalement à une seule question :
Quelle est la classe dont l’intérêt particulier peut devenir l’intérêt général de la future société ?

Celle du rassemblement avec d’autres catégories ou groupes sociaux qui souffrent de la domination de leur travail par le travail d’efficacité supérieure qu’assure le recours à de colossaux capitaux accumulés au titre de l’exploitation du prolétariat ne me pose aucun problème particulier.

La question est ici de savoir quel projet finalement doit se préparer à guider le déploiement de la future société ? Une révolution au final est jugée dans l’histoire au vu du projet qui s’imposera.

Le prolétariat, dans la définition qu’en donne Marx n’était effectivement pas encore majoritaire en France au XIXe. Il l’est désormais et en étant de loin la classe la plus productive, qui plus est celle dont le travail sur les technologie et la science peut permettre au travailleur indépendant de l’être un peu plus.

A ce titre, le prolétariat de Marx, qu’il souffre moins ou plus que le producteur encore indépendant ou pas, est le plus à même à prendre en compte la radicale réduction du temps de travail qui fera cesser bien des misères et souffrances au travail et dans la société tout en ouvrant à chacun la voie de l’émancipation ouverte par la loi sur les 8 heures, suivis des congés payés, de la retraite par répartition....

Tout cela fait-il raisons suffisantes pour que son projet soit la base de développement du futur mode de production. Il me semble que oui.

Que par là, la propriété privée des moyens de production disparaisse dans un processus historique différent selon les activités concernées, ne me semble pas un problème...

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