Critiques du communiqué de Ian Brossat sur le Brexit

, par  CN46400

Le 18 janvier 2019 à 09:28, par CN46400 En réponse à : Critiques du communiqué de Ian Brossat sur le Brexit

Deux remarques :
1-Le brexit n’a rien à voir avec 1917, février comme octobre !
2- L’entrisme trotskiste concerne des partis, pas un état !
Parce que l’UE est une partie de tous les états européens (Suisse exceptée). Cette partie comme ce qui reste des états nationaux, est dirigée par les bourgeoisies (Voir KM), notamment les plus puissantes (allemande et française...). Le principe de toutes les directives qui sortent de Bruxelles est approuvé, en amont, par le conseil des ministres des 28 états en charge du domaine concerné. Par exemple, la privatisation des barrages a été approuvée par le ministre français de l’énergie de Sarko (ou Hollande)... On ne peut donc pas dire que c’est « Bruxelles qui impose ». Par contre on peut dire que « le gouvernement français se cache derrière Bruxelles ».
La bourgeoisie européenne développe ses forces productives en fonction de ses intérêts. L’UE sert d’abord à cela, agrandir les dimension du marché en fonction de la puissance de ses moyen de production qui, désormais, sont souvent dimensionnés pour écouler la production en Europe et plus loin aussi parfois. Sortir de l’UE, c’est donc risquer les conséquences d’un surdimensionnement de notre appareil productif, à cause des taxes protectionnistes et de l’inflation que cela suppose.
Pourquoi produire de la confiture en France, s’il faut payer une taxe pour la vendre en Allemagne, alors que si je produis en Espagne cette taxe n’existe plus...?.
Enfin, relisons Marx : « pour hâter la révolution, je vote le libre échange... » et tout le chapitre du Manifeste ou il traite du développement des forces productives et du « rôle éminemment révolutionnaire de la bourgeoisie »..
En tant que candidat communiste au parlement européen, Y Brossat se place en position de défense des intérêts des prolos britanniques et.. européens, tout simplement parce que c’est son rôle et que nous savons que les bourgeoisies, à Bruxelles comme à Londres, veulent, sans coup férir, faire porter la facture du Brexit sur « ceux qui doivent travailler pour vivre »

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