Grèce : Le référendum du 5 Juillet et la position du KKE

, par  Dariokhos

Le 8 juillet 2015 à 13:55, par Dariokhos En réponse à : Grèce : Le référendum du 5 Juillet et la position du KKE

Parfaitement d’accord avec Béatrice.

En prime j’ajoute le communiqué du nouveau parti communiste unifié qui existe désormais en France.

Dariokhos

Le PARTI REVOLUTIONNAIRE COMMUNISTES exprime sa solidarité au peuple grec victime de la barbarie capitaliste mais juge indispensable d’analyser ce qui s’est tramé derrière le référendum victorieux pour le gouvernement de coalition Syriza-Grecs indépendants (droite nationaliste). Ce référendum visait à enfermer le peuple grec dans un faux choix entre les exigences de l’Union Européenne et celui des mesures d’austérité déjà acceptées par le gouvernement Grec. Il légalise de fait les précédents memoranda et les mesures anti-sociales et de privatisations prises par les précédents gouvernements de droite et sociaux-démocrates. En se plaçant dans le cadre des traités européens et de l’OTAN, en refusant de condamner le capitalisme comme à l’origine de la crise grecque et européenne, en misant sur la négociation avec les instances capitalistes internationales au lieu de s’attaquer franchement à la politique du capital, le gouvernement grec tourne le dos à une réelle alternative et espère tirer de ce référendum une nouvelle légitimité pour une politique d’austérité renforcée. Qu’ils aient voté non ou oui, qu’ils se soient abstenus ou voté doublement non : non aux exigences de l’UE et non à la politique d’austérité du gouvernement Tsipras, comme le préconisait le Parti Communiste de Grèce, le peuple grec a besoin de notre soutien. Comme le souligne le secrétaire général du parti Communiste de Grèce, il faut rassembler pour : « la socialisation des monopoles, le désengagement de l’UE, la non-reconnaissance de la dette et son abolition univoque, avec une planification centralisée de l’économie pour le développement de la société pour le peuple et avec le peuple véritablement au pouvoir ».
La situation en Grèce nous conforte dans notre position qu’il ne peut y avoir d’alternative de progrès au sein de cette Europe capitaliste, l’alternative passe par une lutte résolue contre le capitalisme et ses instruments étatiques et inter-étatiques de domination (UE, FMI, BCE), jusqu’au renversement du système d’exploitation.
Nous adressons au parti Communiste de Grèce nos salutations de combat et l’assurons de notre soutien dans sa lutte.
Paris le 06 juillet 2015

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